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LE
SIEGE DANS TOUS SES ETATS
Version
épurée
Texte
intégral: cliquez ici, c'est long et pour les mordus!

Restauration
des sièges.
Avant
tout démontage, vérifiez que tous les assemblages ne sont pas
renforcés par des clous ou vis.
Plus
encore sur le siège qu'ailleurs, le respect de la "croûte
ancienne" est primordial.
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Déchevillage.
Attention
à la dépose des chevilles croisées
(une
cheville en bloque une autre) |
Elles
peuvent être piquées ou collés ce qui entraîne un perçage. Toujours
percer avec un foret de diamètre inférieur.
Après
démontage du siège, il est impératif de vérifier chaque élément
pour le remettre dans son état d'origine.
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Il
faut recoller tous les éclats récupérés et toutes les
fractures.
Si
un morceau de tenon se trouve cassé dans la mortaise,
la récupérer et la recoller. A ce stade peut commencer
la restauration des traverses et des pieds. |
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Remise
en état des feuillures. Ne jamais détruire le contre-parement
de la traverse (croûte ancienne) |
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Remontage
à l'aide des détireux, vérification de l'équerrage.
Reperçage
éventuel des assemblages dont les tenons ont été refaits.
Collage
ou non. Chevillage. |
Fixation
des taquets par vis ou collage. Chanfreins sur les arêtes.
Chevillage
à tire
I
II
Dessins de Bill Pallot |
Lorsqu'un
siège a été chevillé à tire, cela sous entend qu'au montage,
à l'assemblage, le professionnel n'a pas utilisé de serre-joints.
I) L'emplacement des chevilles est
percé, dans un premier temps, au travers des joues de
la mortaise.
II)
Le tenon y est ensuite mis en place, et la position
des trous de chevilles y est tracée.
Le
tenon est ressorti et le trou de la cheville qui va le
traverser est décalé légèrement vers l'arasement.
Lors
de l'enfoncement de la cheville dans ces trous décalés,
l'arasement sera tiré et serré vers le pied contre les
joues de la mortaise. |

Les
essences de bois utilisées par les menuisiers en sièges dans les
sièges massifs.
Pour
les sièges de qualité : hêtre et noyer, surtout au XVIII
ème à Paris et dans les grands centre de fabrication
comme à Lyon. Noyer clair pour Paris.
l'acajou
et le palissandre: utilisation plus courante vers la fin du XVIII
ème.
Les
bois indigènes
moins précieux que le noyer sont utilisés en provinces :
orme, chêne, érable, cormier, frêne, pin, sapin, pitchpin, cerisier.
les
bois exotiques.
On en trouve aussi lutilisation dans les colonies :
teck, corail (padouk dAfrique) palmier etc..

Les
techniques
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